Freud et la sexualité féminine
Dans l’élaboration de sa théorie des phases du développement psychosexuel de l’enfant, Freud se référait, surtout, à la sexualité du garçon à travers sa conception du concept de l’Œdipe. Freud envisage en effet, la sexualité infantile, comme ayant un même tronc masculin. Il décrit la phase préœdipienne féminine (la fillette se comporte, tout d’abord comme un petit homme vis-à-vis de sa mère). Il présume, à l’origine, que l’objet d’amour pour le garçon et la fille est le même : la mère.
En faite, les investissements libidinaux s’étayent sur la recherche de satisfaction instinctive : la mère rapporte les soins à travers la tétée et l’apprentissage de la propreté. Le père est un objet rival dans l’amour de la mère, à ce stade de la vie psychique infantile.
Si le petit garçon conserve cette orientation objectale (l’amour de la mère) au cours des stades suivants, la fillette change son objet d’amour et passe de la mère au père.
La découverte fortuite de son sexe (4/5ans) et la comparaison avec celui du garçon, est vécue par la fille comme une « castration effective ». A cette période de la vie, les sensations vaginales seraient inexistantes, son plaisir sexuel restant infantile en relation avec la miction et les sensations clitoridiennes ; Selon Freud, le clitoris est l’équivalent féminin du pénis masculin, dans la continuité de sa conception de la fille comme garçon.
Le désir sexuel
Selon May (1976), le désir sexuel est une émotion profonde ayant une dimension psychique et intra personnelle. C’est une tendance comprenant un jeu de polarisation entre deux partenaires qui s'éveillent à la différence complémentaire. La femme offre à l'homme sa féminité et l'homme offre à la femme sa masculinité.
De point de vu physiologique, les œstrogènes et les androgènes sont les hormones qui développent la libido féminine.
Les œstrogènes sont produits par les ovaires, ils ont un rôle important dans la libido féminine et dans la vie sexuelle de la femme. Ces hormones agissent sur des neurotransmetteurs dans le cerveau, pour déclencher le désir sexuel. Elles permettent une bonne lubrification vaginale et un flux sanguin constant facilitant l’érection du clitoris. La production maximale des œstrogènes est vers le 14 jour après les règles.
Les androgènes sont des hormones mâles, elles sont produites en faibles quantité par l’ovaire. Leur rôle est capital dans le désir sexuel, leur production diminue avec l’âge. De point de vu psychologique, la libido est l’énergie psychique et sexuelle qui englobe nos désirs, nos envies, nos pulsions et toute notre activité sexuelle concrète ou imaginaire.
S Freud a inventé et a utilisé largement la notion de libido, dans le développement de sa théorie psychanalytique. Il s’agit, d’une énergie pulsionnelle qui entre en conflit avec toutes conventions et comportement civilisé.
Le plaisir sexuel ou l'orgasme
Dans la théorie classique initiée par Freud on distingue deux types d'orgasmes chez la femme. Le premier chronologiquement serait l’orgasme clitoridien considéré comme basique ou infantile, le second, l’orgasme vaginal nécessiterait un apprentissage pour les femmes et serait selon Freud «l'orgasme de la femme mature».
L’orgasme vient du grec "orga" : bouillonner d’ardeur. C'est un plaisir intense survenant après une période d'excitation.
Il s'agit d'un phénomène psychophysiologique qui se déclenche dans le cerveau et va amener des manifestations physiques.
L'orgasme féminin est accompagné de contractions du vagin,une respiration bruyante,une tachycardie, et d'une dilatation pupillaire.
Dans la théorie psychanalytique classique initiée par Freud, on distingue deux types d'orgasmes chez la femme. Le premier serait l’orgasme clitoridien considéré comme basique ou infantile, le second, l’orgasme vaginal nécessiterait un apprentissage pour les femmes et serait, selon Freud, «l'orgasme de la femme mature».
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