Homosexualité (homo=semblable), le terme a été crée en 1869 par le médecin hongrais Karoly Maria Kerbeny pour désigner « toutes formes d’amour charnel entre des personnes appartenant biologiquement au même sexe.
Orientation sexuelle/Identité de genre
L’identité de genre ou le sexe biologique
C’est l’interaction entre le sexe physique, le rôle social et la manière dont une personne se définit par rapport au genre masculin ou féminin.
L’orientation et l’identification sexuelle
Englobent l’identification, les pratiques et les désirs sexuels, elles peuvent avoir pour objet des personnes du même sexe ou de sexe différent. (On parle d’orientation homosexuelle, hétérosexuelle ou bisexuelle).
La différence entre le sexe biologique et l’identité sexuelle :
La libido et la capacité d’exprimer son désir sexuel, le désir sexuel change mais l’identité sexuelle peut rester la même, d’où elle peut contraster avec son sexe biologique.
Cette identité sexuelle ne peut pas être déterminée seulement par les organes sexuels extérieurs.
Différentes approches de la genèse de l’homosexualité
Selon certaines théories, l’homosexualité a des facteurs congénitaux ; certains gènes prédestinent un type d’orientation sexuelle ( homo et hétérosexuelle). On a pu, également, déterminer des différences quant au taux plasmatique de certaines hormones selon l'orientation sexuelle dominante.
D’autres théories voient que l’homosexualité est le résultat de l’éducation affective du jeune enfant.
De point de vue sociologique, la pratique homosexuelle est plus répondue aux de deux extrémités de l’échelle sociale : chez les élites artistes, intellectuels ou les rejetés et les prisonniers.
L’expérience d’homosexualité peut-être reçue comme une recherche métaphysique, il s’agit d’une façon d’avoir gouter à tout et surtout à ce qui ne se fait pas.
Le DSM IV, Manuel de critères diagnostiques proposé par l’American Psychiatric Association, définit l’homosexualité comme « un trouble de l’identité de genre ». L’homosexualité est psychologiquement problématique car elle est en contradiction avec l’identité sexuelle.
Freud conçoit l’homosexualité comme une « perversion », c’est-à-dire une fixation à des buts sexuels primitifs ou passagers.
Ferenczi, psychanalyste contemporain de Freud, a une autre approche de l’homosexualité issue de son travail clinique. Il parle de « l’homoérotisme de sujet » fondé sur le déni de l’identité sexuelle.
Origines psychiques de l’homosexualité
L’hypothèse la plus pertinente de l’homosexualité est celle qui relève de la cause psychique. Elle est liée à la façon dont le sujet va construire la représentation de son désir sexuel. L’identification homosexuelle fait partie du développement de la psychologie du sujet lors de l’enfance et de l’adolescence. Il va s’identifier au parent puis à des partenaires du même sexe pour conforter son identité sexuelle. Le sujet peut se fixer à ses premières identifications
Fusion avec la mère
Dans la résolution normale du complexe d'Oedipe, l'enfant doit renoncer à ses désirs incestueux, les plus souvent inconscients. Pour la fille, l’homosexualité résulte d’une fixation infantile à la mère et d’une déception à l’égard du père. Le garçon instaure avec sa mère un lien intense, à la puberté, il s’identifie à elle et cherche un homme qui puisse l’aimer comme il a été aimé par sa mère. Le père confirme la masculinité du garçon et révèle la féminité de la fille. L’absence ou la dévalorisation de la figure paternelle rendent propice le développement des tendances homosexuelles chez l’enfant.
Fixation au stade de miroir (6-18mois)
L’enfant prend conscience de lui à travers le regard de ses parents et du miroir qui reflète son image. Il peut être amoureux de lui même et tente de se retrouver chez des partenaires de même sexe. Cette fixation au stade de miroir, l’empêche de
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