* Inceste :

L'inceste est une relation sexuelle entre deux membres d'une même famille, en général de la famille nucléaire.

Le plus souvent, il s'agit d'incestes père-fille, bien que l'inceste mère-fils existe également. L'inceste frère-sœur, ou avec d'autres membres de la famille, oncles, grands-parents existe aussi.

Les incestes sont rarement avoués. Pourtant, ils sont préoccupants, car ces relations sont totalement subies par l'enfant et par l'adolescent, de manière très passive.

Elles vont profondément perturber leur développement psychoaffectif (on constate que de nombreuses femmes ayant subies des incestes souffrent de troubles de la sexualité notamment la frigidité).

Tout se passe comme si une cassure, une rupture survenait au moment de l'éveil psychoaffectif, et donc du passage le plus important de l'évolution de leur sexualité.

Cela provoque de profonds désordres, et des troubles qui perdurent, pour resurgir, en général de manière aiguë, dans des situations de blocage au cours de la vie adulte.

* Viol :

Le viol s'applique à toute relation sexuelle qui implique une pénétration par la force ou la menace entre individus de sexe différent ou de même sexe.

-La blessure occasionnée par un viol entraîne une profonde destruction de la personnalité. La sexualité, dans son fondement psychologique, est atteinte.

INTERDICTION D’INTERDIRE :

Comme déjà mentionner plus haut le mécanisme physiologique demeure le même mais c est notre perception même de la sexualité qui s'en trouva changée.

-Toute révolution court évidemment le risque de basculer dans l'excès.

La révolution sexuelle du séisme permissif des années 60 n'échappa pas à la règle.

A ce long siècle puritain et " familialiste " succéda sans transition, tout au long des années 70 et 80, une utopie permissive largement irréfléchie.

" Il est interdit d'interdire ", tel est devenu le slogan pour sois disant faire évoluer notre société D'où une interprétation assez infantile de la sexualité humaine, présentée comme une fonction biologique. Et, surtout, une étrange et durable complaisance à l'égard de certaines transgressions - comme l'inceste, la pédophilie, le harcèlement sexuel - dont on " oublia " la gravité.

- GENERALITES SUR LA SEXUALITE - (afficher sur Google Sidewiki)

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Sexualité??

La définition du concept de sexualité change en fonction de l'époque, des théories et des cultures bien que le phénomène biologique de la reproduction sexuée est toujours le même.

La sexualité désigne l'ensemble des comportements qui concernent la satisfaction de l'instinct sexuel.

De nombreux aspects entrent en jeu, et parfois en conflit : le plaisir, la procréation, la santé, mais aussi les aspects relationnels et sociaux, légaux, les interdits moraux ou religieux.

Le mot sexualité désigne les phénomènes suivants :
L'existence biologique d'organismes sexués qui ont des caractéristiques spécialisées et complémentaires spécifiquement destinés à permettre la reproduction.

Le comportement sexuel.

Tous les aspects affectifs et émotionnels (attachement, désirs et plaisirs érotiques, passions, etc.) en relation avec le comportement sexuel.

Tous les aspects cognitifs et culturels (mœurs, représentations, croyances, valeurs, symboles, amour, etc.) qui sont en relation avec les trois phénomènes précédents.

LA SEXULITE DE L ADULTE :

Un rapport sexuel est un acte sexuel impliquant généralement plus d'un individu.

La masturbation (homme et femme) est toutefois largement considérée comme un rapport sexuel à part entière, en ce qu'elle provoque exactement les mêmes effets sur les organes sexuels qu'un rapport partagé.

On désigne par coït la pénétration du pénis dans le vagin, l'anus (sodomie) ou la bouche (fellation) du partenaire; un rapport sexuel n'implique toutefois pas forcément un coït.

Les phases selon Masters et Johnson :

Le gynécologue William Masters et la psychologue Virginia Johnson ont défini quatre phases de la réponse sexuelle humaine dans un ouvrage célèbre intitulé Les réactions sexuelles (Human Sexual Response). À ces phases, le docteur Helen Singer Kaplan a ajouté celle du désir.

D'après ces auteurs, les différentes phases sont :
Le désir

L'excitation

Le plateau

L'orgasme

La résolution


Ces différentes phases, observables aussi bien chez l'homme que chez la femme, se manifestent par des variations physiologiques.

Variations physiologiques observées Lors de la phase de désir :

Léger gonflement des organes génitaux.

Lors de la phase d'excitation :

Chez la femme :

Lubrification des parois du vagin

Augmentation du volume du clitoris

Érection des mamelons

Augmentation du volume de la poitrine

Chez l'homme :

Érection

Lors de la phase du plateau :

Chez l'homme :

Augmentation de la circonférence du pénis

Élargissement des testicules et poursuite de leur élévation tout près du muscle périnée.

On observera également chez de nombreux hommes et de nombreuses femmes :

Une vasodilatation se traduisant par une rougeur du visage, un triangle rouge sur la poitrine, etc., avec toutes les variations individuelles ;

Un rétrécissement du champ visuel et un rétrécissement du champ auditif ;

Un accroissement de la transpiration.

Chez la femme :

gonflement des seins et des mamelons

Augmentation de la respiration, du rythme cardiaque et de la pression sanguine

Disparition du gland du clitoris sous son capuchon (il se rétracte)

Gonflement et augmentation du volume des petites lèvres

Lors de l'orgasme :

Des contractions répétées au niveau du vagin ou du pénis toutes la 0,8 seconde. « Après les quatre à six premières, celles-ci diminueront en force et en fréquence ».

L'orgasme chez certaines personnes s'accompagne de manifestations sonores plus ou moins intenses et plus ou moins discrètes (cris, soupirs, gémissements, etc.)

Lors de la phase de résolution :

Les organes génitaux reprennent leur apparence initiale peu à peu